• chapitre 1 : première partie

    Mes mains tremblotaient quand je saisis l'arme en bois. Celle-ci possédait deux pointes aiguisées. Elle appartenait à mon ancêtre qui s'en servait pour enlever la peau des vaches lorsqu'elle faisait du cuir. Cette arme se nomme le Hadin, "aiguisé" en arabe. Je la levait en l'air, bien haut, en retenant mes tremblements et....

    la plantait dans mon cœur.

    Mes pupilles se dilatèrent, mes mains se crispèrent et l'arme tomba dans un bruit aigu sur le plancher de ma chambre.

    Ma respiration se fit haletante et ma gorge se serra. 

    Puis il y a eu ce déclic. Un sorte de petit bruit qu’émet mon cerveau pour dire " c'est parti ! " 

    Mes pupilles redevinrent comme avant, mes mains se desserrèrent et ma respiration reprit un rythme stable.

    Il ne restait plus qu'une fine cicatrice autour de mon cœur, ou le Hadin, quelques instants plus tôt, c'était planté.

     

    ...................................................................................

     

    Le lendemain, au collège Joseph Ignace (l’inventeur de quelque chose de très gai, je vous laisse chercher sur le miracle d'internet) en 2ème heure de cours dans les vestiaires de sport.

    - HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! 

    - Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

     

    Des cris stupides de petites filles ayant vu une araignée retentirent soudain.

    Mais je crois que ces midinettes sans cerveau (ou alors avec un cerveau où les neurones seraient grillés) c'est pire qu'une arachnide. 

     

    Les sans-neurones se retournèrent vers moi, qui était en magnifiques position d’enlevage de tee-shirt. Mon dos était parsemé de fines cicatrices par milliers ainsi que des bleus et des pansements.

    Une filles qui, avant de me contempler comme si j'étais la Joconde, se pavanait en montrant son magnifique soutif' taille D d'une marque inconnu au bataillon mais apparemment populaire, arrêta de me fixer pour me dire ( apparemment elle ne peut pas me fixer ET me parler ) : 

    - tu heu.... a eu des opérations ?

    Une autres fille qui se pavanait me demanda : 

    - Tu, tu ne te fais pas battre quand même ?!

    silence.

    Une filles aux lunettes faisant la taille de sa tête dit : 

    - Les blessures quand on se fait battre sont des bleus et non des cicatrices.

    Vu que je ne disait rien, les filles s'impatientaient :

    - Hé, pourquoi tu réponds pas ?

    - Tu nous snobe ? Non mais tu te prends pour qui ? 

    Je murmurais un faible : pour moi, mais personne n'entendit. 

    Silence. Chuchotement.

    Je remis mon tee-shirt et sorti des vestiaires dans le brouhaha général.

     

    .........

     

    Plus tard, le professeur de sport, M. Kours, après s'être fait interpellé par miss rien-dans-la-tête-tout-dans-les-seins, vint vers moi et me dit comme s'il parlait à un enfant de 5 ans (pour être gentil) 

    - Tu sais, c'est très grave les parents violents, il faut le signaler ! 

     

    Il y a eu un silence puis je lui déclarait, en essayant de cacher mon mépris.

     

    - Je n'ai pas de parents.

     

    Je m’apprêtais à partir vers la piste pour faire mes tours d'échauffement, mais il me retint : 

    - Avec qui vis-tu alors ? À l'orphelinat ? 

    - Avec mon oncle.

    le prof repris sa voix de : je-parle-à-une-gamine-de-3-ans. (vous remarquerez qu'il me considère comme encore moins intelligente que tout à l'heure) 

    - Si ton oncle est violent avec toi, il ne faut pas laisser faire ça, on va le signaler. 

    Un autre blanc.

    je le regardait, cette fois ci, sans cacher mon mépris.

     

    Je suis.... immortelle. Je ne sais pas vraiment si je vais mourir avec l'âge mais pour instant, ça n'a pas vraiment l'air.....

    Mes cheveux sont blanc et mes yeux jaunes. Je suis petite mais j'ai des formes avantageuses (et des neurones).

    Ma peau est très pâle, j'ai les traits fins et le nez en trompette. 

     

    J'essayai de me dégager du professeur mais il me broyait le poignet avec vigueur pour me retenir. Tout ça sans sourciller.

    En essayant de minauder (je crois que j'ai loupé mon coup), je lui déclarai : 

    - Vous me faites mal.

    - Oh pardon ! dit-t-il.

    Mais il ne me lâcha pas, il desserra tout juste sa prise.

     

    Je ne meurt pas mais je suis plus fragile que les gens normaux. Si je tombe, je m'arrache la moitié du genoux. Mais elle guéri en 10 secondes et laisse place à une belle cicatrice. Mon corps est un amas de cicatrices.

     

    - Allez, viens avec moi, on va le signaler....

    il disait ça plus comme une menace que par compassion.

     

    Pour info, je ne tiens pas à ma vie. C'est un enfer. J'ai mal , je ne peut rien porter, à peine courir...

    Pour info deux, oui, mon oncle me bat. 

    Il prend un malin plaisir à m’entendre gémir de douleur, il me torture, il a toute essayé.

    Son préféré et de m'arracher la peau et mettre du sel dessus. (Non, ne vomissait pas voyons.....)

    je souffre.

    Pourquoi ne pas le dire alors ?

    Parce que comment dire à ce qui deviendra ma "nouvelle famille" le monstre que je suis ?

    Et surtout, mon oncle possède ce dont j'ai besoin. Une sorte de médicament qui me tient en vie.

    Si je n'en prend pas, je rentre en état de transe et des spasmes secouent mon corps et me font un mal de chien (et encore, c'est peu dire) jusqu’à ce que j'en prenne.

    Alors je vais lui mentir, il me laissera tranquille et tout se passera bien dans le meilleur des mondes. (sois dit en passant, cette phrase ne veut rien dire. On ne vit pas éternellement (sauf moi) et on ne pourra donc pas voir tout les mondes qui s'établiront sur terre)

    - Ce sont des cicatrices dut à mes opérations. Je suis de faible constitution. Au passage, la sorte de charpie de chair et d'os que vous tenez dans votre main, c'est mon poignet.

    Cette dernière phrase a battu le record total de mépris 2019.

    blanc.

    long blanc.

    très long blanc.

    Il me lâche. Je pars. 

    Mon poignet était devenue  une sorte d'amas de chair qui pendouille.

    Puis il y a eu, comme toujours, ce déclic.

    Mon poignet retrouva son apparence habituelle.

     

    ..........

     

    Je me dirigeais vers les autres filles, qui me regardèrent bizarrement. (enfin, elles m’ont toujours fixé comme si j'étais un extraterrestre) 

    Seul Ange m’adresse un sourire. C'est une magnifique fille aux cheveux roux dotée de deux émeraudes en guise de yeux. ( à prendre au sens figuré bien sur). La seule chose qui brise l’harmonie de son physique est la patate qu'elle porte en guise de nez (le retour du sens figuré, pour ceux qui appartiennent au gang des sans-cervelles) 

    Elle est essoufflée à cause des tours d’échauffements et de des mèches trempées de sueurs lui tombe sur le visage.

    Elle s'approche de moi et me demande en débitant son texte à une vitesse folle : 

    - Le prof ne t'as rien fait j’espère ? Il y a des drôles de rumeurs qui dit qu'il fait des truc pas nets....

    je fait non de la tête, en demandant si elle possède une cervelle ou si elle appartient elle aussi au groupe des tout-dans-la-poitrines (même si pour elle ce serait plutôt "tout-dans-les-hanches" parce que elle ne dois pas dépasser le bonnet A) 

    - Ouf, au fait, comment tu t'appelles ? 

    moi : Elionor.

    [couleur=#33FFFF]( nouveau ! )[/#33FFFF]

    Est-elle entrain d'essayer de former une amitié ? je ne suis pas vraiment intéressée.

    L'ignorant pour mettre à terme à ses niaiseries, je me dirigea vers la piste pour commencer la course. 

    Quand le professeur donna le signal du depart, je couru devant tout le monde de 2 ou 3 mètres.

    Les garçons, énervaient de se faire dépasser par une fille ( je n'ai jamais insinué que les garçons possédaient plus de neurones que les filles )  essayèrent de me rattraper.

    Seul un garçon, se prénommant Gorgio ( je ne vais pas critiquer son prénom sinon je n'en n'est pas fini )  se isa jusqu'à mon niveau et eu l'intelligence de me faire un croche patte ( ou pied ).

    Tout les spectateurs allaient donc pouvoir voir en premier plans la créatures non humaine que je suis en m'etallant parterre et en guérissant en 10 secondes.

    J'attendais que fusent les cris mais rien.

    J'ouvris les yeux pour voir se qu'il se passait.

    J'observa et.... je crois que j'aurai préféré me faire traiter de monstre.

    Le "beau gosse" ( d'après les sans-neurones, pas d'après moi ) m'avait ratrappait  et les filles étaient entrain de me regardait comme si j'était un déchet qui ne méritait pas d'être secouru ni même touchait pas lui.

    Quand Mister beau gosse ( il a un nom mais vue que tout le monde l’appelaient beau gosse je n'ai jamais eu connaissance de son vrais nom ) me reposa, toute les filles se ruèrent vers moi. MAis au lieu de les écouter, j'admirai v'est belle mèches noirs qui lui pendaient devant ses yeux bleus profonds,sa bouche finement dessinée, sa peau légèrement bronzé et , à mon bonheur, il ne possédait pas ses affreuses fossettes dont toute les filles raffolaient. 

    JE me ramena a l'ordre et décida de laissait une chance aux filles qui me hurlaient dessus. Mauvaise idée.

    Les sans-cerveaux piaillaient tellement, accompagné de leur voies fluettes, que en plus de ne rien comprendre sa donner mal au crâne.

    -comment ose tu ne pas le remercier !? demande ( en moin polie ) une fille maquillé comme un camion volé.

    Zut, j'avais oublié ( j'était trop occupée à le regarder.... ) 

    -il t'a touché !!!!! cria d'une voie hystérique une blondinette.

    C'est bon, c'est pas Justine Biber non plus.... ( il est dix fois plus beau BGI ( beau gosse inconnu )).

    - Comment tu as pu oser !? redemanda ( de moin en moin polie ) le pot de peinture.

    Je ne l'ai pas embrassais non plus ! 

     

    Le prof nous ramenas à l'ordre ( à mon grand soulagement ) et le reste du cour se déroula sans acros ( si 13 regards noirs  ne comptaient pas, bien sur )


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